La danse du guerrier
Les rythmes peuvent changer plusieurs fois pendant le même chant; celui du tambour n'étant d'ailleurs
pas synchronisé avec celui du chant lui-même. Alice Fletcher l'expliquait, en disant que le "beat" de la
frappe du tambour dirigeait les mouvements du corps tandis que les voix menaient l'émotion de la prière.
Le chant étant souvent considéré comme une prière. Les Indiens d'ailleurs ne chantent jamais pour
plaire à une audience mais pour le plaisir d'une participation collective. La plupart des chants étant
très courts, ils sont répétés un certain nombre de fois. Ceux de cérémonie sont en général chantés
quatre fois à chaque occasion et doivent être interprétés de façon absolument correcte.
Ils sont chantés à pleine force parce que les Indiens expriment la ferveur de leurs émotions.
Les chants magiques ou en relation avec les pratiques religieuses ou médicales appartiennent à la
cérémonie qu'ils accompagnent et sont transférés avec elle comme en faisant partie intégrante.
AUTEUR: Rainer Rupp
Traduit par Fausto Giudice